L’île solaire
de Samuel Sighicelli (2009)
D’après Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier
Narration musicale avec pianiste, bande sonore, images et voix off, 65′
DESCRIPTIF
Le roman de Michel Tournier invente un Robinson Crusoé post-moderne, amené à entrer progressivement dans la danse des Eléments, après avoir échoué dans son entreprise de domestication de l’île déserte. L’île n’est plus un espace à faire fructifier pour vivre mais la condition d’une nouvelle perception du temps et de l’activité.
Les questions du rapport de l’homme à l’environnement, le traumatisme de l’homme abandonné à lui-même, le paysage, l’écoulement bouleversé du temps, la perte de la mémoire, la régénérescence, ont été les sources d’inspiration de cette narration musicale et visuelle. La performance du pianiste Wilhem Latchoumia, environné de vidéo et de son, dessine le voyage initiatique de Robinson.
DISTRIBUTION
Samuel Sighicelli conception, adaptation, composition et vidéo
Avec Wilhem Latchoumia, piano
David Sighicelli et Élise Caron, voix off
Nicolas Villenave, scénographie et lumière
Commande de La Muse en Circuit (2008) avec le soutien de l’État.
Production déléguée : la Muse en Circuit, CNCM
Coproduction: Sphota, Ina-GRM, GRAME, Festival Why Note
PRESSE
«L’île solaire nous engage dans une exploration sensorielle intense. (…) L’aspect charnel dépasse l’abstraction, le désir de l’homme transperce l’écran dans les effusions de couleurs vives, dans l’agitation des éléments et le chaos maîtrisé de la musique. Magie d’une partition flamboyante dans sa pesanteur, cohérence sans fausse note d’une mise en scène audacieuse : Samuel Sighicelli s’impose comme un compositeur à surveiller de près.»
[Laetitia Giry, Petit bulletin, Lyon, février 2010]