Spirale, variations sur une dérive

de Samuel Sighicelli (2017)

Performance immersive pour contrebasse, électronique, dispositif scénique et vidéo, 50′

DESCRIPTIF

 

Cette pièce s’appuie sur l’archétype d’une dérive en haute mer. Symbolisant la dérive au sens large, la perte de cap, de repère, entrainant la perte de confiance, mais aussi redonnant force et sursaut de survie, redonnant du sens à l’action. L’élan aventurier du voyage, peu à peu teinté de l’inquiétude de la désorientation, se transforme en une expérience sensorielle, aux confins des possibles de l’humain.
La partition, élaborée avec la complicité de Bruno Chevillon, est un cheminement à travers l’objet contrebasse et les multiples manières de l’aborder. Le geste est mis en valeur, l’instrument requiert beaucoup d’énergie par sa taille et son poids. La performance musicale de Bruno Chevillon est à la limite d’une performance chorégraphique tant il est sollicité pour tenir le cap de la partition, seul sur une tournette de 4 m de diamètre, en mouvement pendant 50 minutes.

Mouvement perpétuel de la houle, horizon infini et incertain, notion du temps et mémoire altérés, soubresauts d’angoisse, d’espoirs, de renoncement ou de colère, dureté des éléments et majesté des paysages… sont autant de sources d’inspiration pour le compositeur, l’imagiste et l’interprète. 

Le dispositif scénique circulaire place le spectateur au plus prés du musicien, au centre du tourbillon sonore et visuel qui va peu à peu l’emporter.

©Stofleth

DISTRIBUTION

 

Conception, composition, vidéo, mise en scène: Samuel Sighicelli
Contrebasse: Bruno Chevillon
Réalisation en informatique musicale, régie son: Max Bruckert
Création lumières: Philippe Gladieux
Graphismes vidéo: Fabien Zocco
Régie générale: Benjamin Duprat

Production déléguée : Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de Savoie
Coproduction : Sphota, Bonlieu – Scène nationale d’Annecy, GRAME – CNCM, Lyon, La Muse en Circuit – CNCM Alfortville


Soutiens : SACEM, DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, fonds SCAN, SPEDIDAM